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Abstract(s)
Pode-se dizer que a Guiné-Bissau é um Estado multicultural, tendo em conta que a sua miscelânea etnográfica, linguística e cultural é representada por cerca de trinta etnias (com meia dúzia em vias de extinção). Este facto, que comporta um duplo semblante, patenteia, por um lado, a riqueza cultural diversificada traduzida nos festejos, danças e vestuários tradicionais lindíssimos e, por outro lado, reflete uma perplexidade na política legislativa, máxime no Direito Penal – que se viu adstrito a exercer o gigantesco e impossível labor de absorção, conformação e coabitação com certas práticas costumeiras repugnantes (por exemplo: escarificação ornamental – curiosamente apelidada na gíria de “mil cento e onze”) –, infanticídio ritual (cirmónia di rianta) e excisão feminina (fanadu di mindjer).
A maior preocupação recai sobre a última elencada, por ser a “mais grave”. Não é a mais grave pela qualificação penal – porque, como é óbvio, a morte é sempre mais grave do que a ofensa à integridade física, – mas porque nela a consumação do crime é certeira. Logo, não seria natural se a Direção Geral da Política Legislativa não fizesse nada para definir as medidas proibitivas que se destinassem a pôr cobro à situação – algo que felizmente foi alcançado através da criação da lei específica, na qual o legislador guineense quebrou o excesso de tolerância em que se resumia o artigo 117º do Código Penal, tipificando a prática de excisão no artigo 4º da Lei nº 14/2011, de 06 de julho. Dali resultou a moldura penal de 2 a 6 anos de prisão nas situações gerais (e com o agravante, em função da menoridade da vítima, previsto no artigo 5º, nº 1, elevou-se a moldura penal para 3 a 9 anos de prisão).
A lei em causa aparenta resistir à natural conversão em “nado morto” para a qual a realidade prática tende a empurrá-la, na justa medida em que já existem decisões de Tribunais nela fundamentadas e, de salientar que, numa delas resultou a condenação a uma pena de prisão efetiva. De facto, a repressão imposta pela lei tem ajudado no desmantelamento do ambiente criminoso, mas, ao mesmo tempo, ocasionou a “metamorfose” do Lócus e do Tempus de realização da excisão. Isto porque a excisão passou a ser realizada nas casas de banho das próprias habitações, em vez das barracas (como nos velhos tempos); passou a ser realizada em tenra idade, em vez dos anteriores 3 ou 7 – 14 anos de idade; passou de cerimónia notável a cerimónia sigilosa. A lei tem tanto de fundamental como de insuficiente para eliminar a excisão. Pelo que, é preciso o enxerto de outras partículas de natureza cívica.
On peut dire que la Guinée-Bissau est un État multiculturel, étant donné que son mélange ethnographique, linguistique et culturelle est représenté par la une trentaine de groupes ethniques (avec une demi-douzaine en voie de disparition). Ce fait, qui comprend une double face, révèle, d’une part, la richesse culturelle diversifiée traduite dans les festivités, des danses et des beaux vêtements traditionnels et, d’autre part, reflète une perplexité dans la politique législative, particulièrement pour le droit pénale – qui a été forcée d’exercer le gigantesque et impossible travail d’absorption, conformation et cohabitation avec certaines pratiques coutumières choquantes (par exemple: la scarification ornementale (curieusement appelée dans l’argot “mille cent onze”), l’infanticide rituel («cirmónia di rianta») et l’excision des femmes («fanadu di mindjer»). La plus grande préoccupation c’est la dernière indiquée, pour être la “plus grave”. Ce n’est, du point de vue de la qualification pénale, le plus sérieux – évidemment, la mort est toujours plus grave que l’infraction à l’intégrité physique – mais parce qu’ dans ce domaine la consommation du crime est exacte. Donc, il ne serait pas naturel si la Direction générale de la politique législative ne fît rien pour régler les mesures d’interdiction qui ont été destinées à mettre fin à la situation – quelque chose qui a heureusement été obtenue grâce à la mise en place du diplôme spécifique, dans lequel le législateur guinéen a cassé l’excès de tolérance qui résumait l’article 117 du Code pénal, en criminalisant la pratique de l’excision dans l’article 4 de la loi nº 14/2011, du 06 Juillet. Cela a conduit au cadre pénal de 2-6 ans de prison dans des situations générales (mais avec les circonstances aggravantes, en fonction de la minorité de la victime, prévue à l’article 5, paragraphe 1, qui élèvent le cadre pénal à 3-9 ans de prison). La loi en question semble résister à sa conversion naturelle à «mortinaissance» pour laquelle la réalité pratique tend à la pousser car il y a déjà des décisions des tribunaux sur cette base. Et il faut souligner que l’une d’elles a abouti à la condamnation à peine de prison effective. En fait, la répression imposée par la loi a contribuée à démanteler le milieu criminel, mais en même temps, a provoqué la «métamorphose» du Lócus et Tempus de réalisation de l’excision. Ceci parce que l’excision a commencée à être exécutée dans les salles de bains de leur domicile au lieu de tentes (comme autrefois); elle a commencée à être exécutée à un âge précoce, au lieu des précédentes 3 ou 7 – 14 années; et elle a passée d’une cérémonie étonnante à une cérémonie secrète. La loi est à la fois fondamentale comme insuffisante pour éliminer l’excision. Par conséquent, il est nécessaire de greffer autres particules de nature civique.
On peut dire que la Guinée-Bissau est un État multiculturel, étant donné que son mélange ethnographique, linguistique et culturelle est représenté par la une trentaine de groupes ethniques (avec une demi-douzaine en voie de disparition). Ce fait, qui comprend une double face, révèle, d’une part, la richesse culturelle diversifiée traduite dans les festivités, des danses et des beaux vêtements traditionnels et, d’autre part, reflète une perplexité dans la politique législative, particulièrement pour le droit pénale – qui a été forcée d’exercer le gigantesque et impossible travail d’absorption, conformation et cohabitation avec certaines pratiques coutumières choquantes (par exemple: la scarification ornementale (curieusement appelée dans l’argot “mille cent onze”), l’infanticide rituel («cirmónia di rianta») et l’excision des femmes («fanadu di mindjer»). La plus grande préoccupation c’est la dernière indiquée, pour être la “plus grave”. Ce n’est, du point de vue de la qualification pénale, le plus sérieux – évidemment, la mort est toujours plus grave que l’infraction à l’intégrité physique – mais parce qu’ dans ce domaine la consommation du crime est exacte. Donc, il ne serait pas naturel si la Direction générale de la politique législative ne fît rien pour régler les mesures d’interdiction qui ont été destinées à mettre fin à la situation – quelque chose qui a heureusement été obtenue grâce à la mise en place du diplôme spécifique, dans lequel le législateur guinéen a cassé l’excès de tolérance qui résumait l’article 117 du Code pénal, en criminalisant la pratique de l’excision dans l’article 4 de la loi nº 14/2011, du 06 Juillet. Cela a conduit au cadre pénal de 2-6 ans de prison dans des situations générales (mais avec les circonstances aggravantes, en fonction de la minorité de la victime, prévue à l’article 5, paragraphe 1, qui élèvent le cadre pénal à 3-9 ans de prison). La loi en question semble résister à sa conversion naturelle à «mortinaissance» pour laquelle la réalité pratique tend à la pousser car il y a déjà des décisions des tribunaux sur cette base. Et il faut souligner que l’une d’elles a abouti à la condamnation à peine de prison effective. En fait, la répression imposée par la loi a contribuée à démanteler le milieu criminel, mais en même temps, a provoqué la «métamorphose» du Lócus et Tempus de réalisation de l’excision. Ceci parce que l’excision a commencée à être exécutée dans les salles de bains de leur domicile au lieu de tentes (comme autrefois); elle a commencée à être exécutée à un âge précoce, au lieu des précédentes 3 ou 7 – 14 années; et elle a passée d’une cérémonie étonnante à une cérémonie secrète. La loi est à la fois fondamentale comme insuffisante pour éliminer l’excision. Par conséquent, il est nécessaire de greffer autres particules de nature civique.
Description
Keywords
Direito penal Mutilação genital feminina Saúde da mulher Tradição cultural Ordenamento jurídico Guiné-Bissau Teses de mestrado - 2015