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At the end of a civil war, it is frequently assumed that there is a ‘pay-off’ that arises from the reallocation of military spending, the so-called ‘peace dividend’, allowing for increased economic growth and greater attention to social questions. However, this outcome is by no means guaranteed. The extent of the peace dividend depends on a series of multidimensional factors which the political economy of development can help us to understand. In this article, the concept ‘peace dividend insecurity paradox’ is suggested as a way of describing the situation when the peace dividend fails to materialise. To this end, we introduce the need for a broader analysis linking human security to development. The case of Angola is analysed, in which it is argued that the ‘vested interests’ established during more than 25 years of civil war prevented the consolidation of human security and development, and now may lead to the creation of the peace dividend insecurity paradox.
Un des avantages qui découle de la fin d’une guerre civile est la réorientation des dépenses militaires, que l’on peut appeler le dividende de la paix, lequel favorise une plus grande croissance économique et permet de porter plus d’attention aux questions sociales. Toutefois, ce transfert est loin d’être automatique. Tout dépend d’un ensemble de facteurs multidimensionnels que l’économie politique du développement aide à comprendre. Dans cet article nous proposons le concept ‘paradoxe de l’insécurité du dividende de la paix’ afin de décrire une situation ou` ce ‘dividende de la paix’ fait défaut. En ce sens, nous soulignons la nécessité d’une analyse plus large qui met en rapport la sécurité humaine et le développement. Dans le cas de l’Angola, on soutient que les ‘intérênts personnels’ e´tablis pendant plus de vingt cinq ans de guerre civile empêchent que la sécurité humaine et le développement puissent, dans l’avenir, bénéficier à la population et au pays. Tout porte à croire, au contraire, qu’ils leur porteront préjudice, en générant le ‘paradoxe de l’insécurité du dividende de la paix’.
Un des avantages qui découle de la fin d’une guerre civile est la réorientation des dépenses militaires, que l’on peut appeler le dividende de la paix, lequel favorise une plus grande croissance économique et permet de porter plus d’attention aux questions sociales. Toutefois, ce transfert est loin d’être automatique. Tout dépend d’un ensemble de facteurs multidimensionnels que l’économie politique du développement aide à comprendre. Dans cet article nous proposons le concept ‘paradoxe de l’insécurité du dividende de la paix’ afin de décrire une situation ou` ce ‘dividende de la paix’ fait défaut. En ce sens, nous soulignons la nécessité d’une analyse plus large qui met en rapport la sécurité humaine et le développement. Dans le cas de l’Angola, on soutient que les ‘intérênts personnels’ e´tablis pendant plus de vingt cinq ans de guerre civile empêchent que la sécurité humaine et le développement puissent, dans l’avenir, bénéficier à la population et au pays. Tout porte à croire, au contraire, qu’ils leur porteront préjudice, en générant le ‘paradoxe de l’insécurité du dividende de la paix’.
Description
Keywords
Political Economic Civil War Human Security to Development Peace Dividend Insecurity Paradox Economic Growth Angola Politique économique Guerre civile La sécurité humaine au service du développement Dividende de la paix Paradoxe de l'insécurité Croissance économique Angola
Pedagogical Context
Citation
Ferreira, Manuel Ennes .(2005). “Development and the peace dividend insecurity paradox in Angola”. The European Journal of Development Research, Vol.17, No.3: pp. 509–524. 2005
Publisher
Taylor & Francis Group