Tooth in the spotlight: exploring the integration of archaeological and genetic data to build multidisciplinary narratives of the past

Abstract

The article addresses the challenges posed by the interdisciplinary collaboration that led to the recent Nature article presenting results of the extraction of ancient human DNA from a perforated deer tooth found in Denisova Cave. We provide a critical analysis of the contextual data that directly impacts the interpretation of the genetic data and the evaluation of the potential of the new DNA extraction technique for future studies. We discuss in greater detail Denisova, the only site that has produced truly exploitable palaeogenetic results. We highlight major unresolved dating inconsistencies at Denisova that need inquiry and explanation. We also emphasize the lack of an appropriate theoretical framework in the analysis of the tooth, of information on the lateralization, sex, age, perforation technique, wear, on the ochre residues, and the release of erroneous information on the associated faunal assemblage. We conclude that quality archaeological data and their sound evaluation should complement paleogenetic data to create unified, reliable, and verifiable narratives about human history.

Cet article aborde les défis posés par la collaboration interdisciplinaire qui a conduit au récent article de Nature présentant les résultats de l’extraction d’ADN humain ancien à partir d’une canine de cervidé perforée trouvée dans la grotte de Denisova. Nous proposons ici une analyse critique des données contextuelles, qui a un impact direct sur l’interprétation des données génétiques et l’évaluation du potentiel de la nouvelle technique d’extraction de l’ADN pour les études futures. Nous approfondissons la discussion en particulier pour Denisova, seul site qui a produit des données paléogénétiques exploitables. À travers une synthèse des précédentes publications et des données récentes, nous mettons en évidence des incohérences de datation non résolues sur le site, qui nécessitent une explication. Nous soulignons également l’absence d’un cadre théorique approprié pour l’analyse de la dent perforée, le manque d’informations sur sa latéralisation, le sexe et l’âge de l’animal sur lequel la dent a été prélevée, la technique de perforation de la dent, l’usure et l’analyse des résidus, ainsi que la diffusion d’informations erronées sur l’assemblage faunique associé. Nous concluons que des données archéologiques de qualité et leur évaluation rigoureuse devraient compléter les données paléogénétiques afin de créer des récits unifiés, fiables et vérifiables sur le passé humain.